Blog | Orangina Rouge

Lorsque l'on fait de la rando, il y a plusieurs éléments primordiaux. Pour commencer mon analyse, je vais parler de ce qui permet de transporter tout le reste, ou presque car il faut encore je me transporte...

Comme vu précédemment, je me place dans une démarche (modérée) de « rando léger ».

Dans cette démarche, on trouve des témoignages de gens qui ont fait leur sac à dos à partir de mesh ou bien certains qui en achète des « light ». Déjà il faut savoir que pour un certain gain de poids, la plupart des randonneur léger, privilégie des sacs sans armatures. Pour compenser ce manque, l'idée est de placer le matelas auto-gonflant (j'en reparlerai plus tard) plié à l'intérieur du sac contre le dos. Cela offre un rembourrage et une structure au sac, et surtout, un gain très important de poids.

Après plusieurs recherche, je suis tombé sur un sac à dos de chez decathlon. Je trouve decathlon très pratique car il offre souvent des produits plutôt performant pour un rapport qualité/prix très intéressant. Cela convient à mon besoin car je suis débutant dans la rando donc je n'ose pas mettre un prix trop important dans des produits trop cher.

Je suis donc tombé sur le Iliader (version 60L classique). Il est de type fourre-tout avec deux bretelles dont l'une est débrayable pour utiliser le sac en bandouillère (à la manière d'un sac de marin). La fermeture n'est pas habituel pour un sac, elle consiste à rouler l'ouverture pour enfin la clipser comme ce que l'on trouve sur les sacs étanches. Je trouve cela très pratique car cela permet véritablement de compresser le sac et d'avoir un volume complètement plein.

En suivant quelques conseils sur le site de rando-léger, j'ai ressorti une aiguille et du fil à coudre afin d'ajouter une sangle et un clips pour faire une sangle de ceinture. J'envisage également de faire aussi une sangle poitrine car ça permet de bien centre les sangles d'épaules (oui, j'ai une épaule plus haute que l'autre et du coup le sac est toujours de travers...). Et aussi je me suis rendu compte que le système qui permet de débrayer la sangle afin de l'utiliser en bandouillère se met souvent de travers voire si situe au niveau de mon épaule ce qui est plutôt désagréable. Et comme ce changement de position est assez superflu pour l'usage que j'en fait, je compte reprendre tout ça pour recoudre la sangle correctement.

J'ai donc un sac de 60 litres pesant 470g ce qui donne un rapport poids/volume de 7.8g/L. Selon le comparatif de rando-léger toujours, cela le rend intéressant, en tout cas pour un débutant « MUL ». Et surtout, l'autre point fort de ce cas c'est son prix de 18€ ! C'est sûr, on n'a pas un produit hyper performant mais en tout cas il est très efficace et offre certainement le meilleur sac de MUL le plus simple d'accès pour un débutant. J'envisage peut-être de tester la version 30L (360g, 10€) pour des rando seul en mode vraiment MUL mais je ne sais pas si il sera suffisant...

Cela a pour l'instant constitué ma plus importante démarche pour alléger mon matériel. Pour le reste cela relève plus d'une bonne sélection de matériel mais qui offre un gain de poids quand même. D'ailleurs, un prochain billet viendra appuyer tout ça en parlant du couchage, tente, ou autre.

Tags de l'article : decathlon, mul, rando

Ça y est, c'est officiel, je suis sélectionné pour les championnats du monde d'escalade. Bien sûr, c'est une sélection dans ma catégorie spécifique.

Je viens de recevoir un email m'indiquant de me rendre à la journée de formation pour appréhender l'assurage avec les cordes et le système d'assurage des championnats du monde à Bercy.

Hé oui, j'ai postulé pour faire parti des bénévoles offrant de leur temps et de leurs mains pour ces championnats du monde. Pour information, ces championnats se déroulent une fois par an, au contraire des étapes de coupe du monde qui sont nombreuses sur une année.

J'avais déjà précédemment participé à l'assurage pour les championnats de France junior à Pont-Audemer en 2010 (cf dailymotion) et cela avait été une sacrée expérience d'assurer le champion de France dans sa voie de finale jusqu'au dernier pas du « crux ».

Donc je suis trop content de pouvoir participer à cela, ça fait une expérience de dingue et c'est encore plus génial de vivre les choses ainsi de l'intérieur. RDV donc en septembre.

---

Source : Image Flickr par North Bridge - CC BY (2.0)

Tags de l'article : escalade

Dans la continuité de mes lectures d'hier : http://orangina-rouge.org/shaarli/?SBSxDA

Hier je lisais ce commentaire où hoper (l'auteur) disait à propos du vote électronique Comment réagirait les citoyens si au lieu d'une urne transparente, il fallait remettre son bulletin à une personne X ou Y ? Une personne qui prendrait le bulletin, le mettrai dans sa poche en disant "Pas de soucis, laissez moi faire, je m'occuperai de votre bulletin...".

Bref, j'ai essayé à ma manière de faire une analogie (rapide) à mon niveau de connaissance avec ce que l'on peut trouver sur la certification du vote électronique et la transmission de l'information via le https

---

Source : Image Wikimedia Commons par Lionel Allorge - CC BY SA (3.0)

Tags de l'article : démocratie, liberté, pensée du jour, vote, vote électronique

Pédagogie...

Les radars automatiques ont eu leur heure de gloire, forcément au début on n'était pas habitué, on pilait devant, ça créait des bouchons (même si ça reste le cas). Bref, cela a changé nos habitudes, plutôt en bien. A partir du moment où cela était installé à des endroits pertinents, je suis OK.
Bon, là je souhaite parler des radars dits « pédagogique », pas de ceux tronçons qui vont en énerver plus d'un mais bien ceux qui sont sensés avoir une vocation d'éducation.

Mais je crois que si la vitesse moyenne a diminué, il est probable que l'on nous incite à augmenter notre vitesse (bah oui, pour gagner plus d'argent - ne soyons pas dupes, c'est bien le seul objectif). Ces radars pédagogiques nous indiquent en vert que l'on est sous la vitesse limite et en rouge lorsque l'on la dépasse. Cela donne quelque chose comme ceci. Alors évidemment, quand on connaît pas, on se dit Oh mais je suis seulement à 107km/h, je peux aller un peu plus vite.... Et PAF, un peu plus loin (on sait pas où d'ailleurs), on trouve ça, et c'est trop tard !

On a pris confiance, un beau panneau pédagogique nous a indiqué que l'on avait de la marge et que l'on pouvait aller un peu plus vite ; ce que l'on s'empresse de faire pour offrir un peu plus de son argent.

Dans mon cas, c'est un surplus de confiance qui m'a amené à être verbalisé — donc rien à redire — mais il faut avouer qu'il y a des excès quand même. Pas loin de chez moi, il y a un radar automatique pour une vitesse limite de 70km/h. Or celui-ci est situé sur une (vraie) voie rapide, avec des glissières de sécurité de chaque côté du terre plein central et à droite de la chaussée ; il y a une (vraie) piste cyclable à une dizaine de mètre de la route ; il n'y a pas d'habitation aux abords mais que des bâtiment de bureau et grands commerces ; et la route est vraiment droite avec aucun danger apparent (type sommet de côte, voie d'insertion/de sortie courte, bois avec animaux sauvage, ...). Bref, une vrai voie rapide qui devrait être limité à 110km/h voire pourquoi pas 90km/h car elle ne fait que quelques kilomètres et est située dans une agglomération. Mais pas 70...

---

Source : Image Wikimedia Commons par Céréales Killer - CC BY SA (3.0)

Tags de l'article : liberté, pensée du jour

Cet article présente une introduction à la démarche de randonner léger.

Mon point de départ c'est le souhait de faire une randonnée importante : le GR20, en Corse. Quoique, en fait mon point de départ c'est un nouveau travail situé assez loin de mon domicile. Par voie de conséquence, je fais beaucoup de temps de transport et je n'ai plus particulièrement le temps de pratiquer mon sport favori qu'est l'escalade.
Du coup, je me suis souvent rabattu sur la randonnée qui se pratique de manière plus simple (possible seul, besoin de peu de matériel, moins traumatisant pour le corps lors d'une séance « exceptionnelle », ...).

Sauf qu'à lire diverses documentation sur le GR20, on apprend que la principale difficulté réside dans le poids du sac, amusant non ? !
Et en plus, en tombant par hasard sur le site de rando léger, j'ai découvert que beaucoup d'astuce s'y trouvait. D'ailleurs, c'est plus que des astuces, c'est carrément un état d'esprit. Souvent un état d'esprit proche du « KISS » que l'on peut trouver en développement informatique. Et cela se rapproche assez de l'état d'esprit « logiciel libre » qui me plaît.

Je vous laisse lire par exemple la page sur le P3RS, un réchaud à alcool efficace construit à partir d'une simple cannette o_0 . Ceci est un régal du principe Do It Yourself (fort apprécié des hackers en tout genre).

---

Source : photo geograph.org par John Horner - CC BY SA (2.0)

Tags de l'article :

Dans certains sports de pleine nature, il existe un système de cotation : escalade, canyonisme, alpinisme, ... Mais en randonnée, rien d'officiel.

Dans le monde des sports de pleine nature, il existe différents systèmes de cotation.

Nous avons donc deux systèmes de cotation, l'un construit et offrant beaucoup d'informations et étant assez objectif ; et l'autre étant relatif et étant très subjectif.

Face à ce problème, la randonnée - en France - ne possède pas de système de cotation. C'est ainsi que la FFR a décidé récemment de s'attaquer à ce chantier : http://www.ffrandonnee.fr/_241/cotation-de-randonnees-pedestres.aspx.

Le premier du CAF d'ïle de France offre deux aspects : le niveau physique et le niveau technique. Système actuellement le plus abouti mais le niveau physique présente malheureusement une graduation encore trop subjective.
Le second utilisé sur camptocamp et inspiré du CAF de Suisse est une échelle à 6 niveaux. Cotation complètement subjective, cela ne me semble pas permettre une évaluation efficace de la difficulté.
Enfin le troisième du site bivouak, propose seulement 5 niveaux* et ne permet pas d'évaluer les différentes nuances (en sus de son caractère complètement subjectif).

Ainsi je pense que la FFR se dirige vers un système pertinent en offrant une évaluation de 3 critères : l'effort, la technicité et les aléas du milieu. De plus elle appuie cette étude sur une collecte de donnée de la part des randonneurs. J'attends avec hâte les résultats de ce chantier et espère que cela sera à la hauteur.

---

Pour poursuivre la lecture, lire la présentation des différents systèmes de cotation sur le site de camptocamp.

*NB : la cotation française en escalade propose une trentaine de niveau, celle UIAA en propose un vingtaine, celle en canynoisme doit offrir quelque chose comme une centaine de combinaisons possibles.

Source : image Flickr par Eurapart - CC BY SA (2.0)

Tags de l'article : analyse, cotation, ffr, rando, sport

"Orangina Rouge", c'est bien particulier comme pseudonyme... Petites explications ici.

Évidemment, c'est possible d'utiliser mon nom mais même si sur cet espace ici, je ne compte pas cacher complètement mon identité (connue de mon hébergeur/registrar), je tiens à préserver publiquement une part de confidentialité...

Alors, pourquoi "Orangina Rouge"... Et bien, avant mon actuel poste, j'ai dû faire testeur/validateur. J'avais en particulier un collègue qui développait un logiciel que je devais valider. Et mon travail était en partie de dire quand certaines fonctionnalités ne marchaient pas. Alors forcément, ce n'est pas très agréable de s'entendre dire que quelque chose que l'on a mis du temps à développer ne fonctionne pas. J'avais donc un rôle de "méchant" :-) .

Ainsi le parallèle était facile : "Pourquoi est-il aussi méchant". Bien sûr c'est Orangina Rouge, un personnage mis en avant par la grande marque de soda et qui avait ce mauvais trait de caractère. Cela m'a amusé et comme vous le savez certainement, en général on ne va pas chercher très loin un pseudo...

J'ai déjà utilisé ce pseudo pour des contributions ailleurs. Je l'aime bien !

Tags de l'article : blog, liberté, pseudonyme

Me revoilà... En théorie, me voilà tout simplement mais en fait pour moi c'est un retour.

Bon... Pour la petite histoire, j'avais ouvert un blogotext ailleurs.
Je partageais les valeurs de toile-libre.org mais finalement, leur serveur mutualisé a été down trop longtemps à mon goût. J'ai déjà mis quasiment 3 semaines à avoir mon espace alors là, une fois après découvert les joie du "bloging" et du "shaarling", j'avais besoin de faire un come back.

Alors me voici, j'ai pris un hébergement "perso" chez ovh et on peut dire que la mise en route a été express : passage de la commande à 13h50, il est 15h25 et j'écris mon premier billet (et encore j'avais une réunion entre 2...). On ne peut mieux (quoique...) ! Et là j'ai 25Go d'espace, ce qui me permettra d'y ajouter mes photos.

---

Source : image flickr par lrargerich - CC BY SA (2.0)

Tags de l'article : bienvenue, blog, blogotext, comeback, hacking, shaarli