Aujourd'hui, enfin la reprise après une pause vacancière. Techniquement, j'ai déjà repris il y a deux semaines. Mais étant parti sur les chapeaux de roues, je m'étais fait mal aux doigts. Alors après une nouvelle pause de 10 jours (temps qui m'est nécessaire pour que mes doigts récupèrent d'un excès), j'ai fait une nouvelle séance plus douce aujourd'hui.
Résultat de ma séance du jour : avec un strapping fait proprement, pas de douleurs dans les doigts. Cependant quelques courbatures dans les cuisses. Mais pour moi ce sont des bonnes courbatures.
Pourquoi donc ? Parce qu'il y plusieurs phases dans la progression en escalade. On peut par exemple les diviser avec les courbatures musculaires et/ou douleurs que l'on ressent :
- Peau des mains qui brûlent : premiers contacts avec les prises ;
- Avant-bras « explosés » : pas l'habitude de fermer/serrer les mains ;
- Courbatures dans les épaules : les bras commencent à travailler dans leur ensemble ;
- Courbatures dans les abdos : l'intégralité du corps commence à fonctionner simultanément, l'énergie est transmise vers le bas du corps ;
- Courbatures dans les jambes : le haut du corps est assez entraîné, on sait exploiter l'énergie du bas ;
- Douleurs dans les doigts : des « micro-muscles » travaillent, on sait mobiliser les forces les plus petites ;
- Déchirures, tendinites, rupture de poulies ou accident : on a dépassé les limites du corps :-( .
Conscient que pour la plupart de mes lecteurs, ce texte peut paraître flou, je suis cependant ouvert à toute remarque de la part d'un grimpeur.
Tags de l'article : comeback, escalade, pensée du jour
Ça va faire 7 ans. 7 ans que je m'amuse avec des OS basé sur Linux. Franchement, au début c'était vraiment la galère. Mais maintenant c'est vraiment un plaisir ! Quelques explications s'imposent...
Linux Mint en plus d'être joli, facile d'utilisation et élégant, est surtout basé sur Ubuntu, lui-même basé sur Debian. Ayant beaucoup essayé le premier pour avoir toujours délaissé le second, je me rappelle de mes premières expérience sous Ubuntu : toujours un problème pour reconnaître un équipement interne, pour connecter un nouveau périphérique, trouver un logiciel qui va bien.
Et bien tout ça a bien changé ! Je me suis récemment (re)tourné vers Linux Mint 15 "Olivia" (édition LXDE). Pourquoi ce choix ? Parce que sur le présent ordinateur, j'avais la version Isadora qui était devenue obsolète : besoin d'avoir un OS frais, à jour (même si j'aurais pu me débrouiller autrement) et qui tourne bien. J'aime bien Mint car il fonctionne « out of the box » : c'est vraiment du plug'n'play.
Ainsi après avoir 1/ téléchargé l'.iso 2/trouvé une vielle clef USB de 2Go+ 3/ gravé la clef avec Lili usb ou équivalent, je me trouvais avec de quoi lancer l'installation. Pas de complication de partition ou autre : je veux « un pc neuf avec un matériel d'occasion », donc je fais table rase du système précédent. Bien évidemment j'ai sauvegardé mes données au préalable (en réalité maintenant je garde tout dans ma tête - est-ce si surprenant ?).
Après quelques minutes (je dis bien « minutes » et pas « dizaines de minutes »), je me retrouve sur la page d'accueil le bureau ; et de là, je peux commencer à travailler.
Et voici une liste de ce qui aurait dû me poser problème :
- Le WiFi : Auparavant sur ce PC (un Acer Aspire 5050), il me fallait patcher le noyau pour faire fonctionner la carte wifi. Franchement pas pratique. L'ethernet c'est sympa mais le WiFi c'est quand même mieux ! Alors un petit tour dans le gestionnaire de paquet pour installer firmware-b43-installer. Je commence à regarder les autres messages de problèmes. Je teste quand même de redémarrer... et hop : le WiFi est pleinement fonctionnel !
- Le Bluetooth : Persuadé que j'aurais quelque chose à installer avec mon dongle BT, et bien que nenni : c'est reconnu directement, je peux connecter mon téléphone et échanger des fichiers (malheureusement le support d'un micro/écouteur n'est pas encore supporté je crois).
- La webcam : Périphérique non fonctionnel par excellence. Ayant un vieux modèle Logitech je regarde les manipulations à faire sur ubuntu-fr. Et puis je me dis qu'il va bien falloir la tester ; alors j'installe Cheese qui permet de prendre des photos... Oh mais ça marche ! Et puis je peux même mettre plein d'effets sur la vidéo ou les photos prises pour m'amuser avec !
- L'imprimante : Dernière expérience en date. Je branche mon imprimante (une HP PhotoSmart) en USB. Hooo, elle n'est pas reconnu... ó_ò ? Non ! Je lance l'utilitaire « Configurer l'imprimante », qui m'indique « Configuration de l'imprimante en cours... Imprimante configurée» . Je retourne sur LibreOffice pour imprimer mon document, [Fichier]-[Imprimer] et hop, mon imprimante est bien affichée, et fonctionnelle.
- Le son : Ah j'allais oublié un « bug »... Quand je branche une enceinte, un écouteur sur la prise jack, j'ai le son qui continue à sortir des enceintes intégrées... Embêtant ? ! Et bien non car dans le réglage du son je peux régler individuellement les deux. Cela me laisse le choix et c'est plus pratique !
Bref, je n'ai eu que des bonnes expériences. Au travail, j'utilise XP, où j'ai mes marques depuis plus de 10 ans. Mais quand je veux retourner sous Seven, Win8 ou avoir des fonctionnalités avancées sous Vista, je suis complètement perdu.
En conclusion, pensez vraiment à tester une distribution Linux ! Si vous avez un soucis, contactez-moi. Je ne suis pas un pro mais je saurais vous diriger pour résoudre votre problème.
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Crédit : photo du Domaine public
Tags de l'article : liberté, pensée du jour, retour d expérience
Ça y est, j'ai remis en marche mon vélo ! Il était temps.
Depuis février, il ne roulait plus à cause d'un trottoir que je m'étais pris ; la pédale tordue (à la limite ça c'est pas trop grave) mais surtout la manivelle était vrillée... À l'aide d'un bon connaisseur, on a réussi à redresser la manivelle. Avec des pédales toutes neuves, c'est maintenant utilisables. J'ai encore un angle de peut-être 3° entre l'axe de la pédale et celui de la manivelle mais ça n'empêche pas de rouler.
Je tenais aussi ici à partager des petits conseils de vélos. J'ai réussi plus ou moins à convaincre une collègue de prendre son vélo dans le RER. Alors pour les franciliens :
- Oui vous avez le droit de prendre votre vélo dans le RER. Pour cela il faut respecter les heures de pointes : 6h30-9h et 16h30-19h (en plus c'est facile à retenir). Et non le vélo c'est interdit dans le métro ; mais par expérience c'est toléré sur la ligne 14.
- Il est possible de faire tenir son vélo sur les plateformes du RER avec un petite astuce (cf photo - désolé pour la (très) mauvaise qualité).
- La ville de Paris fourni un service de calcul d'itinéraires pour les vélos.
- Enfin, un vélo, c'est comme une poussette, vous avez généralement des sas d'accès ou des portiques élargis pour accéder au réseau.
PS : je me suis amusé à calculer le coût de mon vélo
Coût vélo
Achat initial |
30€ |
Pneux spécifiques (réf. 40-584) |
2 x 30€ |
Sonnette |
5€ |
Phares |
2 x 7€ |
Pédales |
6€ |
Câble de freins |
2 x 3€ |
Total |
121€ |
Et avec ces 121€, j'ai parcouru en moyenne 6km par jour, 5 jours par semaines, sur environ 7 mois ; soit une distance totale de 850km .
Ainsi cela m'a coûté (pour le moment), 14cts par kilomètre.
En comparaison, j'avais fait le même calcul avec une voiture que j'ai vendu : achat initial, toutes les réparations, le carburant et l'assurance, sur la durée d'utilisation de la voiture, j'étais à 15cts par kilomètre...
Intéressant, isn't it ?
Tags de l'article : pensée du jour, vélo
Quelques photos du WE dernier (il y a quelques semaines en fait....)
Quelques photos du WE dernier.
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Je trouve parfois un peu réducteur de parler en France de "la gauche" ou "la droite". Il y a tellement de diversité qu'il est dommage de s'en arrêter là
En France, historiquement, on a la division « gauche » et « droite ».
Aux États-Unis, on a « démocrate » et « républicain ».
En Grande-Bretagne, on a « conservateur » et « travailliste ».
En Belgique, on a « libéraux » et « socialiste ».
Pourquoi on a toujours affaire à un bipolarisme ? Si l'on combinait un peu ces mouvements pour donner une catégorisation à 3, 4, 5 échelles, cela définirait mieux les partis.
J'ai eu cette idée après avoir lu un découvert la boussole présidentielle qui m'avait permis de me faire une meilleure idées de mon orientation politique et j'ai trouvé cela plutôt ingénieux.
Elle est constituée selon deux axes : entre « progressiste » et « conservateur » et entre « économiquement de gauche » et « économiquement de droite ». C'est relativement simpliste mais offre déjà une dimension pertinente en plaçant les candidats selon leur idéologie économie et conservateur. Cela rapproche un peu d'un modèle britannique mais l'on peut imaginer d'autres règles de classification.
Bien entendu, ces principes ne doivent pas prendre place de l'idéologie personnelle. D'ailleurs les partis sont toujours dirigés par un président qui a une ligne de conduite ; cette ligne de conduite est régie soit comme réactionnaire, soit comme dans le suivi d'une autre ligne de conduite. Les grandes idées sont toujours en places et ce sont les individus qui en donnent les nuances et tout leur sens.
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Pour continuer la lecture :
Gauche et Droite en politique
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PS : cet article fait partie d'une liste de dépoussièrage et a été initialement écrit en novembre 2012.
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Source : Image Commons par Vlad2i - CC BY-SA (3.0)
Tags de l'article : pensée du jour, politique