J'ai lancé mon bout de site 1day1pix en avril 2013. Cela fait maintenant six mois que je l'utilise plus ou moins et je voulais faire un retour.
Pour moi c'est le meilleur projet sur mon site que j'ai eu jusqu'à maintenant.
Je rappelle les règles que je me suis fixées.
- Une photo par jour, pas plus.
- La photo doit être prise rapidement, en général en dégainant mon smartphone.
- Aucune retouche ne doit être apporté, excepté un recadrage pour enlever une personne identifiable.
- Tous les sujets sont possibles, mais doivent être assez neutre.
- Chaque jour n'a pas obligatoirement sa photo.
- Jamais deux fois le même sujet, mais ça peut être le même lieu à des périodes différentes, pris différemment.
Ce que j'aime c'est que chaque photo ne veux pas dire grand chose pour chacun ; alors que pour moi je pourrais vous raconter une histoire autour de chaque image : où est-ce que cela a été pris, pourquoi, à quel moment de la journée, dans quel contexte, ... Enfin, je considère cela vraiment comme un projet artistique.
Allez, je vous laisse vous faire plaisir aux yeux, ou au moins aviver votre curiosité !
PS : vous vous ne souvenez plus de l'adresse ? tapez 1day1pix dans un moteur de recherche.
PPS : les spécifications techniques sont du Minigal nano customisé sur le serveur et l'application SendWithFTP sur mon smartphone.
PPPS : j'aime cette idée de s'appliquer des règles fixes comme l'a fait Lars Von Trier avec son Dogme95.
Tags de l'article : DIY, photo, retour d expérience
J'ai déjà présenté il y a presque un an, comment j'avais pris la main sur mon sac à dos de randonnée. C'était le Quechua Iliader 60L. Aujourd'hui j'ai voulu sur la même base mais en 30L ajouter un petit « hack » qui me manquait cruellement. Revue d'une petite modification qui peut changer beaucoup.
Pourquoi cette modification ?
J'ai pu prendre le Iliader 60L modifié pour ma randonnée en Corse l'an dernier sur un demi-GR 20. J'y ai remarqué ses avantages et inconvénients :
- Tout d'abord un sac léger.
- Un fourre-tout bien pratique (contrairement à ce que l'on peut penser).
- Une taille un peu imposante qui m'a fait emmener beaucoup d'objets,
malheureusement à l'époque je ne savais pas encore m'en passer ou alors ne voulais pas en prendre le risque pour ma « moitié » avec qui je randonnais.
- Une contrainte lié à son rangement qui se fait toujours de la même manière (pas si « fourre-tout » au final
Pour pouvoir bien organiser mon sac il était toujours rangé de la même façon.
Comme on peut le voir, la tente est placée au fond, près du bas du dos afin d'offrir un certain soutien. Pour rappel ce sac est absolument sans structure et donc la disposition du matériel permet de lui conférer une certaine tenue.
Enfin le constat très embêtant : la tente* se situe complètement au fond du sac ce qui pose plusieurs problèmes :
- c'est la première chose qu'il faut ranger,
- quand on veut la déplier, il faut tout sortir (on ne sait pas où le poser et c'est embêtant en cas de pluie...),
- si on la range mouillée, tout est mouillé.
- Enfin, elle occupe un espace non négligeable et ne rentre pas dans le Iliader 30L.
Ainsi il me fallait trouver un moyen de déporter ce poids à l'extérieur du sac. Cela toujours avec une optique de facilité de mise en place, de légèreté car le poids en moins sur le dos c'est l'esprit qui s'allège et de praticité ou modularité.
Quelle méthode pour fixer la tente sous le sac ?
Pour réussir à fixer la tente, j'ai eu plusieurs idées, ± bonnes.
Tout d'abord, la tente est fourni avec un sac de rangement, présentant des clips de fermeture. Je pouvais découdre ces clips pour les recoudre sur le sac. Problème : système non modulable, un peu long et au résultat aléatoire.
Ensuite, selon la même idée, je pouvais fixer deux sangles qui aurait englobé la tente - avec ou sans clips. Problème : un peu long à mettre en place, pas très esthétique et « lourd ».
Enfin, mon idée finale a été de fixer une cordelette fine (Ø 3mm ?) à la base de chacune des bretelles et d'ajouter une boucle de ficelle également, vers le devant du sac afin de passer cette cordelette. J'ai ainsi une fixation en « v » ou en « ^ » lorsqu'on le regarde en face.
Une extrémité fixe de la cordelette accrochée à une bretelle passe sous la tente, revient sur le devant pour passer dans une petite boucle, repasse sous la tente pour être accroché avec un nœud « coulant » à l'autre bretelle. (C'est amusant, en escalade on appelle ce nœud nœud de mule - c'est en fait un nœud de grappin gansé.) Avantages : léger, facile à faire, esthétique.
Comment ai-je réalisé cette fixation ?
J'ai donc fait une petite boucle, avec surliure.
Mon matériel était encore une fois très simple : une aiguille et du fil (+couteau pour couper le fil évidemment). Je tiens à noter l'usage d'un bouchon en liège avec capsule en plastique (style bouchon de bouteille de porto) qui me sert 1/ de dé à coudre 2/ de range-aiguille.
La couture n'est pas évidente car il est dur de traverser de part en part la cordelette. Néanmoins j'ai réussi à démarrer et terminer ce montage en environ 2h (devant un film évidemment).
La couture, vue de près : |
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Résultat
Enfin, voici quelques photos du résultats.
Vue de devant : |
Vue de derrière : |
Et de côté : |
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* : Le modèle de la tente est une feu Quachua Ultralight Pro (2P). Oui, je ne suis pas encore passé complètement au tarp mais au moins, je suis en recherche de solution.
Tags de l'article : DIY, MUL, hacking, materiel, rando
Toujours à la recherche du réchaud à alcool idéal, récemment une nouveau modèle est sorti le « Groove Stove ». J'ai essayé de le fabriquer moi-même. Rapide retour sur ce réchaud.
Un japonais, du nom de LittleBitWorks (JN), a alimenté son compte Youtube de plusieurs vidéos.
Repéré par Phil67 il a lancé une discussion sur randonner-leger en avril.
Ce réchaud à alcool DIY semble vraiment simple à fabriquer :
Voici un résumé pour ceux qui n'ont pas regardé la vidéo d'explication. Il faut découper le bas du canette, de manière droite à environ 35mm de la base. Ensuite il faut découper un anneau dans la partie supérieure d'un peu plus de 40mm. A l'aide d'un objet fin et plat, il faut plier en corolle cette anneau de manière régulière. Puis insérer l'anneau dans la base. Enfin mettre une petite quantité d'alcool.
Après allumage, l'alcool va chauffer et remonter par capillarité dans l'interstice entre les deux parois.
Il existe plusieurs variantes.
- Le diamètre :
- Gros « classique » de 66 mm
- Petit style « energy drink » de 53 mm
- Micro avec des bougies chauffe-plat
- La rigidité :
- Rigidité simple avec un anneau à partir du centre de la canette
- Rigidité forte en conservant l'anneau supérieur de la canette
- Capacité - avec une paroi interne plus ou moins importante
- Rapidité
- En augmentant la différence de hauteur entre la paroi interne et la paroi externe
- En ajoutant un support de popotte qui laisse en espace entre le sommet du réchaud et la base du récipient
- Poids / Résistance
- Plus lourd et sujet à la corrosion : canette en acier (aimantable)
- Plus léger, sans corrosion et conservant moins la chaleur après usage : canette en aluminium (non aimantable)
Partant de là, tous les réchauds auront des usages et des performances différentes.
Pour ma part, j'ai voulu me lancer dans un petit (pour ma popotte de 500mL) avec une canette d'energy drink en aluminium, rigide (avec le sommet de la canette). Au niveau des dimensions, je suis parti sur quelque chose de classique : un peu moins de 35mm pour la paroi externe et un peu moins de 45mm pour la paroi interne.
Résultat 1 : inutilisable ! Les cannelures n'étaient pas assez régulière. Bilan, seules 2-3 cannelures sur un côté permettaient la capilarité et donc je n'avais des flammes que de cet endroit.
Modification : ne disposant que d'une petite canette, j'ai découpé une bande métallique (env. 45mm ?) dans une grosse canette. J'y ai fais des cannelures un peu à l'arrache sans modèle, je l'ai introduit et ajusté dans la même base de petit canette.
Résultat 2 : cela fonctionne du tonerre ! La rigidité n'est plus au rendez-vous mais ce n'est pas grave. Je trouve ce réchaud encore plus simple à fabriquer qu'un P3RS.
Bilan : je n'ai pas gagné de poids par rapport à mon ancien réchaud mais en tout cas il est plus fin et peut être modifié en découpant dans la paroi interne ou la paroi externe sans inquiétude. Au niveau des performances, j'ai du mettre env. 20mL d'alcool et env. 350mL a bouilli en env. 7 minutes (ça fait beaucoup de « env. »).
Bref, selon moi le « groove stove » est l'avenir du réchaud à alcool Do It Yourself car il est très simple et ses performances sont ajustables facilement en fonction du besoin.
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Plus de lecture sur randonner-leger.
Une vidéo sur le Micro-Groove stove, celui que j'aimerais tester de construire prochainement.
Un autre tuto en ligne.
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