Blog | Orangina Rouge

Toujours à la recherche du réchaud à alcool idéal, récemment une nouveau modèle est sorti le « Groove Stove ». J'ai essayé de le fabriquer moi-même. Rapide retour sur ce réchaud.

Repéré par Phil67 il a lancé une discussion sur randonner-leger en avril.
Ce réchaud à alcool DIY semble vraiment simple à fabriquer :

Voici un résumé pour ceux qui n'ont pas regardé la vidéo d'explication. Il faut découper le bas du canette, de manière droite à environ 35mm de la base. Ensuite il faut découper un anneau dans la partie supérieure d'un peu plus de 40mm. A l'aide d'un objet fin et plat, il faut plier en corolle cette anneau de manière régulière. Puis insérer l'anneau dans la base. Enfin mettre une petite quantité d'alcool.
Après allumage, l'alcool va chauffer et remonter par capillarité dans l'interstice entre les deux parois.

• Le diamètre :
• Gros « classique » de 66 mm
• Petit style « energy drink » de 53 mm
• Micro avec des bougies chauffe-plat
• La rigidité :
• Rigidité simple avec un anneau à partir du centre de la canette
• Rigidité forte en conservant l'anneau supérieur de la canette
• Capacité - avec une paroi interne plus ou moins importante
• Rapidité
• En augmentant la différence de hauteur entre la paroi interne et la paroi externe
• En ajoutant un support de popotte qui laisse en espace entre le sommet du réchaud et la base du récipient
• Poids / Résistance
• Plus lourd et sujet à la corrosion : canette en acier (aimantable)
• Plus léger, sans corrosion et conservant moins la chaleur après usage : canette en aluminium (non aimantable)

Partant de là, tous les réchauds auront des usages et des performances différentes.
Pour ma part, j'ai voulu me lancer dans un petit (pour ma popotte de 500mL) avec une canette d'energy drink en aluminium, rigide (avec le sommet de la canette). Au niveau des dimensions, je suis parti sur quelque chose de classique : un peu moins de 35mm pour la paroi externe et un peu moins de 45mm pour la paroi interne.

Résultat 1  : inutilisable ! Les cannelures n'étaient pas assez régulière. Bilan, seules 2-3 cannelures sur un côté permettaient la capilarité et donc je n'avais des flammes que de cet endroit.

Modification : ne disposant que d'une petite canette, j'ai découpé une bande métallique (env. 45mm ?) dans une grosse canette. J'y ai fais des cannelures un peu à l'arrache sans modèle, je l'ai introduit et ajusté dans la même base de petit canette.

Résultat 2  : cela fonctionne du tonerre ! La rigidité n'est plus au rendez-vous mais ce n'est pas grave. Je trouve ce réchaud encore plus simple à fabriquer qu'un P3RS.

Bilan : je n'ai pas gagné de poids par rapport à mon ancien réchaud mais en tout cas il est plus fin et peut être modifié en découpant dans la paroi interne ou la paroi externe sans inquiétude. Au niveau des performances, j'ai du mettre env. 20mL d'alcool et env. 350mL a bouilli en env. 7 minutes (ça fait beaucoup de « env. »).

Bref, selon moi le « groove stove » est l'avenir du réchaud à alcool Do It Yourself car il est très simple et ses performances sont ajustables facilement en fonction du besoin.

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Plus de lecture sur randonner-leger.
Une vidéo sur le Micro-Groove stove, celui que j'aimerais tester de construire prochainement.
Un autre tuto en ligne.

Tags de l'article : DIY, materiel, mul, rando, retour d expérience

On en parle parfois, et je commence à comprendre ce que c'est !

• Tontof en avait parlé,
• ainsi que Sam&Max,
• ou encore Mitsu,
• (j'ai aussi déniché m0le).
• Edit : et bronco aussi.
• Edit2 : aussi chez taxalot.
• Edit3 : et chez Fox-Photography.
• Edit4 : encore, là chez Strak.
  et même en anglais avec Ademcan.

Grâce à d'autres blogueur tels que tontof ou bajazet, j'ai parfois un petit saute de connexions sur le site. Rien de très violent, entre les gens qui tombe sur le site par hasard et ceux qui le connaissent déjà dans ma sphère privée, disons que ça double les connexions : ça passe de 1 par jour à 3-4 accès quotidiens...

Mais là, je n'imaginais pas qu'il pouvait m'apporter autant de gens intéressés. J'ai toujours cherché à bloguer pour apporter quelque chose d'inédit. Je ne suis pas tellement pour remâcher le travail des autres comme peuvent le faire certains journalistes avec les dépêches AFP... Je me suis toujours plus ou moins inscrit dans la lignée de Randonner malin où je dois faire un billet pour quelque chose que l'on ne trouve pas vraiment ailleurs. Parfois cela peut être issue d'une traduction : une information intéressante mais que l'on ne trouve pas en français - comme peut le faire le Framablog, ou alors une information que l'on cherche à faire sortie de sa petite sphère - comme peut le faire Korben (dommage qu'il monnaye son trafic).

Soit environ 175 nouveaux visiteurs.

Et pas de doutes, ça va bien de chez lui.

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Et puis parfois, le lien s'égare, comme chez charlyecho qui fera rebondir ses visiteurs chez Sebsauvage avant qu'il n’atterrissent sur le lien source... D'ailleurs c'est lui qui récupère les visiteurs google - mais pas ceux de Duckduck.

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Je tiens à rappeler que malgré sa popularité, il n'a jamais été prouvé que c'était une vraie personne, ni qu'une seule personne. C'est pour cette raison que maintenant je parles toujours de « sebsauvage » et non « Sébastien » par exemple.
D'ailleurs il suffit de voir les tentatives sur les projets de la wikimedia ici ou là pour s'en rendre compte.

En bref, tant que je n'aurais pas vu seb, sebsauvage en vrai, je continuerai à penser qu'il peut s'agir de plusieurs personnes.
Vous me pensez taré ? Lisez cela ;-) .

Et pourtant, je vous dis tout ça alors que je fait partie des... 10000 (?) lecteurs quotidien de son site. Et cela depuis au moins 7 ans maintenant (je le connaissais avant d'avoir gReader en 2006). D'ailleurs, qui a une photo de sebsauvage ? ;-)

Tags de l'article : blog, retour d expérience

Grâce à Piwik, j'ai un très bon outil de suivi. Je peux y voir depuis quel site proviennent mes visiteurs, combien viennent "spontanément" (entrée directe) et surtout quels moteurs de recherches me référencent. Sans surprise, il n'y a presque qu'exclusivement Google. Mais comment suis-je visible dessus ? Et comment cela se passe chez les autres. Petit aperçu rapide.

Pourquoi ce test ? Parce que Google, et les moteurs de recherches en général, sont devenus la porte d'entrée d'Internet.

• tout d'abord le placement de la recherche du terme "orangina rouge" - cela sera subjectif car se rapporte au terme qui permet de mener à mon site
• puis une analyse de la présentation de la recherche - cela sera plutôt objectif car se rapporte à la présentation générale des résultats entre les moteurs d'un terme particulier

1. ▲ chez Yahoo : première page, quatrième résultat. Derrière la page officielle française puis wikipédia puis la page commerciale, en dessous de liens vers la vidéo et les images.
2. ▲ chez DuckDuckGo : première page, troisième résultat. À savoir qu'il n'y a plus une moins qu'une seule page... Derrière wikipédia puis la page commerciale.
3. ▲ chez Bing : première page, quatrième résultat. Derrière la page commerciale puis Youtube, puis la page française.
4. ▲ chez Lycos : première page, sixième résultat. Derrière la page commerciale (deux fois ô_0) puis Youtube (deux fois ô_0) et Bevnet (site de boisson).
5. ▲ chez Voila : première page, premier résultat. Derrière... rien ! Et devant le lien officiel ou même une vidéo.
6. ▲ chez Yandex (pourquoi pas ?!) : première page, sixième résultat. Derrière Youtube puis quatre liens officiels (en différentes langues).
7. ▼ chez Baidu : ... J'ai abandonné à la 35e page.
8. ▲ chez innooo : première page, quatrième résultat. Derrière Wikipédia, l'INA et culturepub.
9. ▼ chez Ask : quatrième page, septième résultat. Derrière beaucoup de vidéos et des réponses Yahoo Anwser (ô_0 ?).
10. ▼ chez Exalead : neuvième page, septième résultat. Plutôt noyé entre divers résultats. (ô_0 ?).
11. ▼ chez Google : treizième page, septième résultat. Derrière beaucoup, beaucoup, beaucoup de vidéos.

1. chez Yahoo classement pertinent,ce que l'on peut en attendre
2. chez DuckDuckGo : classement simple, sans fioriture mais sans oubli.
3. chez Bing : classement peu illustré, pas de lien vidéos ni d'image alors que ce sont des moteurs parallèles.
4. chez Lycos : classement bizarre, deux fois le même site, un site jamais vu ailleurs.
5. chez Voila : classement complet, lien vers INA, pas de lien vers Youtube mais Dailymotion, lien officielle un peu bas.
6. chez Yandex : classement frais et international.
7. chez Baidu: classement pour les chinois, filtré et avec des liens interne au pays.
8. chez innooo: classement proche de ce à quoi l'on peut s'attendre mais pas de lien officiel ni de description des liens.
9. chez Ask : classement incompréhensible, un mélange entre du google et du yahoo...
10. chez Exalead: classement un peu long mais pas si suprenant, bonne informations environnementale.
11. chez Google: classement très profond mais bien incompréhensible.

Qu'est-ce que j'en pense ?

Je tiens à noter que je ne fais aucune publicité pour la marque orangina et que j'ai déjà expliqué la raison du choix de ce nom. C'est vrai que j'ai voulu aussi trouver un nom suffisamment original pour 1/ être retenu facilement et 2/ me distinguer d'un toto2084. De même, je ne cherche pas à relever mon rank en créant des liens intéressants ou autre ; je tiens juste à apporter de l'information sur la situation actuelle.

Dans quelles conditions s'est déroulé le test ?
J'ai essayé de prendre différents moteurs de recherches, sans être influencés par une éventuelle habitude. Je me suis éventuellement inspiré de la liste de Wikipédia, en enlevant les moteurs qui s'appuient sur d'autres (Altavista, koogle et bien d'autres). Les recherches ont été effectuées en français depuis une localisation plus ou moins française.

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Pour poursuivre la lecture :
Un bon article de Reflets.info sur les moteurs de recherches comme point d'entrée d'Internet.

Source :
Image Flickr de ºNit Soto - CC BY SA

Tags de l'article : blog, retour d expérience, statistiques

Retour d'expérience de ma rando de ce week-end dans la forêt de Fontainebleau.

Bon, ce week-end, j'ai effectué ma première rando en mode MUL : c'est à dire que je me suis beaucoup allégé de choses dont je ne me serais pas séparé auparavant.
Pour rappel, mes principaux efforts ont portés sur : un sac à dos au confort un peu plus sommaire mais réellement plus léger, l'utilisation d'un P3RS, le retrait de la toile intérieure de ma tente. Il y a eu aussi des comportements mais que j'utilise déjà au quotidien, à savoir : pas de redondance du matériel en ma possession, une « trousse de toilette » allégée. Il y a eu aussi dans un moindre mesure le fait que je ne portais que les vêtements dont j'avais besoin (càd pas de rechange) et le fait que je n'ai pas quitté mon foulard.

Pour ce retour d'expérience, je vais passer en revue certaines de mes erreurs : tout d'abord je n'avais pas vérifié le moyen pour aller à la gare de départ qui devait être celle de Bourron-Marlotte. J'ai donc atterri (depuis le départ à gare de Lyon) à Veneux-les-Sablons. Et chose encore plus drôle, j'ai aussi changé de gare d'arrivée : la distance pour contourner Fontainebleau et atteindre la belle gare de Bois-le-Roi étant trop grande, j'ai terminé à Fontainebleau par le nord.

Une autre erreur a certainement été de prendre un tout petit peu trop à manger et surtout prendre beaucoup d'eau (4L) alors que j'aurais pu prendre le temps avant de partir de trouver des points d'eau disponibles. Du même ordre, cela me fait penser aux 2 erreurs courantes rappelées par François Jourjon : je me suis mis à marcher trop vite au départ (surtout que j'ai divagué en ville et donc j'étais sur du goudron ce qui encourage à allonger l'allure).

Enfin, mes autres erreurs concernent mon bivouac. Premièrement, je l'ai installé sur un espace légèrement en pente et cela n'a pas été très confortable... Et enfin, j'ai encore trop fait confiance à mon sac de couchage. Il est vieux, synthétique et même avec un drap de soie j'ai eu froid vers 4h (heure habituelle pour ce genre de sentiment). Cela n'a pas été trop froid car je n'ai même pas récupéré mon tee-shirt pour me réchauffer mais suffisamment pour me réveiller. J'ai découvert aujourd'hui une check-list intéressante pour choisir son emplacement de bivouac et je penserai davantage à la respecter la prochaine fois.

Pour conclure, cela fut une première expérience très riche ; j'ai pu découvrir un peu plus le concept de MUL et ai exploré mes limites où je sens aujourd'hui des douleurs dans les articulations...

Un album avec les photos devraient bientôt suivre.

Tags de l'article : MUL, rando, retour d expérience