Blog | Orangina Rouge

Petit espace d'expression d'un nouveau venu... Mais pourquoi ... ? Parce que !

Mon sac à dos de rando

29/06/2012 - Commentaires fermés

Lorsque l'on fait de la rando, il y a plusieurs éléments primordiaux. Pour commencer mon analyse, je vais parler de ce qui permet de transporter tout le reste, ou presque car il faut encore je me transporte...

Comme vu précédemment, je me place dans une démarche (modérée) de « rando léger ».

Dans cette démarche, on trouve des témoignages de gens qui ont fait leur sac à dos à partir de mesh ou bien certains qui en achète des « light ». Déjà il faut savoir que pour un certain gain de poids, la plupart des randonneur léger, privilégie des sacs sans armatures. Pour compenser ce manque, l'idée est de placer le matelas auto-gonflant (j'en reparlerai plus tard) plié à l'intérieur du sac contre le dos. Cela offre un rembourrage et une structure au sac, et surtout, un gain très important de poids.

Après plusieurs recherche, je suis tombé sur un sac à dos de chez decathlon. Je trouve decathlon très pratique car il offre souvent des produits plutôt performant pour un rapport qualité/prix très intéressant. Cela convient à mon besoin car je suis débutant dans la rando donc je n'ose pas mettre un prix trop important dans des produits trop cher.

Je suis donc tombé sur le Iliader (version 60L classique). Il est de type fourre-tout avec deux bretelles dont l'une est débrayable pour utiliser le sac en bandouillère (à la manière d'un sac de marin). La fermeture n'est pas habituel pour un sac, elle consiste à rouler l'ouverture pour enfin la clipser comme ce que l'on trouve sur les sacs étanches. Je trouve cela très pratique car cela permet véritablement de compresser le sac et d'avoir un volume complètement plein.

Voici ce que cela nous donne en résumé : tanche_plus_marin_equal_iliader

En suivant quelques conseils sur le site de rando-léger, j'ai ressorti une aiguille et du fil à coudre afin d'ajouter une sangle et un clips pour faire une sangle de ceinture. J'envisage également de faire aussi une sangle poitrine car ça permet de bien centre les sangles d'épaules (oui, j'ai une épaule plus haute que l'autre et du coup le sac est toujours de travers...). Et aussi je me suis rendu compte que le système qui permet de débrayer la sangle afin de l'utiliser en bandouillère se met souvent de travers voire si situe au niveau de mon épaule ce qui est plutôt désagréable. Et comme ce changement de position est assez superflu pour l'usage que j'en fait, je compte reprendre tout ça pour recoudre la sangle correctement.

J'ai donc un sac de 60 litres pesant 470g ce qui donne un rapport poids/volume de 7.8g/L. Selon le comparatif de rando-léger toujours, cela le rend intéressant, en tout cas pour un débutant « MUL ». Et surtout, l'autre point fort de ce cas c'est son prix de 18€ ! C'est sûr, on n'a pas un produit hyper performant mais en tout cas il est très efficace et offre certainement le meilleur sac de MUL le plus simple d'accès pour un débutant. J'envisage peut-être de tester la version 30L (360g, 10€) pour des rando seul en mode vraiment MUL mais je ne sais pas si il sera suffisant...

Cela a pour l'instant constitué ma plus importante démarche pour alléger mon matériel. Pour le reste cela relève plus d'une bonne sélection de matériel mais qui offre un gain de poids quand même. D'ailleurs, un prochain billet viendra appuyer tout ça en parlant du couchage, tente, ou autre.

Tags de l'article : decathlon, mul, rando

La cotation en randonnée...

22/06/2012 - Commentaires fermés

Dans certains sports de pleine nature, il existe un système de cotation : escalade, canyonisme, alpinisme, ... Mais en randonnée, rien d'officiel.

Dans le monde des sports de pleine nature, il existe différents systèmes de cotation.

Dans le cadre de l'escalade, il existe une échelle de cotation. Assez représentative, elle reste très différente selon les pays. On est face à une échelle complexe (car à 1 seul variable) mais historique.
À l'inverse, en canyonisme, une échelle de difficulté a été créée. Elle s'appuie sur la difficulté verticale (hauteur, inclinaison, escalade, ...), sur la difficulté aquatique (saut important, passage en apnée, rappel incertain, ...) ainsi que l'engagement (temps pour se mettre hors crue) et l'envergure (temps total de parcours du canyon). Cela offre donc une cotation simple mais construite.
fall-canyoning

Nous avons donc deux systèmes de cotation, l'un construit et offrant beaucoup d'informations et étant assez objectif ; et l'autre étant relatif et étant très subjectif.

Face à ce problème, la randonnée - en France - ne possède pas de système de cotation. C'est ainsi que la FFR a décidé récemment de s'attaquer à ce chantier : http://www.ffrandonnee.fr/_241/cotation-de-randonnees-pedestres.aspx.

Cependant, en faisant un état de l'art, on peut trouver plusieurs échelles de difficulté déjà établies :
  • CAF IdF :  http://www.clubalpin-idf.com/randonnee/niveaux_randos.html  
  • c2c/CASuisse :  http://www.camptocamp.org/articles/106859/fr/aide-topoguide-cotations-de-randonnee-pedestre  
  • bivouak :  http://www.bivouak.net/articles/cotation_pedestre.php?id_sport=2 
  • Le premier du CAF d'ïle de France offre deux aspects : le niveau physique et le niveau technique. Système actuellement le plus abouti mais le niveau physique présente malheureusement une graduation encore trop subjective.
    Le second utilisé sur camptocamp et inspiré du CAF de Suisse est une échelle à 6 niveaux. Cotation complètement subjective, cela ne me semble pas permettre une évaluation efficace de la difficulté.
    Enfin le troisième du site bivouak, propose seulement 5 niveaux* et ne permet pas d'évaluer les différentes nuances (en sus de son caractère complètement subjectif).

    Ainsi je pense que la FFR se dirige vers un système pertinent en offrant une évaluation de 3 critères : l'effort, la technicité et les aléas du milieu. De plus elle appuie cette étude sur une collecte de donnée de la part des randonneurs. J'attends avec hâte les résultats de ce chantier et espère que cela sera à la hauteur.

    ---

    Pour poursuivre la lecture, lire la présentation des différents systèmes de cotation sur le site de camptocamp.

    *NB : la cotation française en escalade propose une trentaine de niveau, celle UIAA en propose un vingtaine, celle en canynoisme doit offrir quelque chose comme une centaine de combinaisons possibles.

    Source : image Flickr par Eurapart - CC BY SA (2.0)

    Tags de l'article : analyse, cotation, ffr, rando, sport


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