Blog | Orangina Rouge

Petit espace d'expression d'un nouveau venu... Mais pourquoi ... ? Parce que !

Ça y est, j'ai commencé à jouer avec mon Raspberry Pi

22/05/2013 - Commentaires fermés

Je l'ai reçu hier et j'ai pu me lancer dans sa mise en place.

Après l'article d'hier, je me suis lancé dans l'ouverture de mon super colis.

L'ouverture du colis

Bon déjà, le colis... Qui a déjà vu un colis aussi grand pour un raspberry ?
le-colis-de-mon-raspberry-pi-un-peu-grand.jpg
Pour une échelle, à côté il y a une bouteille d'eau de 1,5L...

Ok, il y avait le kit « câbles, clavier, souris » dedans mais quand même...

Et enfin la bestiole dans sa boîboîte.
mon-raspberry-pi-dans-sa-boite.jpg

Le temps de tout ouvrir, retrouver ma carte SD et de brancher à la TV, il ne me restait qu'à formater ma carte SD.

Le choix final de la distribution et les softs

Suite au débroussaillage d'hier, je me suis tourné vers Raspbmc. Bizarre, je n'ai que un installer pour Windows et pas d'image... Tampis, je me lance quand même.
Après avoir mis la SD dans le rpi qui était bien branché en ethernet pour permettre la mise à jour automatique au démarrage, je démarre la bête. Après bien 30 minutes de mise à jour, cela boot enfin. Et là... déception, je tombe sur l'écran de XBMC. Je regarde un peu les applis et autre et finalement je bennes : si j'acquière une tite bestiole comme ça ce n'est pas pour me retrouver dans un environnement fermé qu'est XBMC...

Hop, je télécharge l'*.img de Rasbian puis écriture de l'image sur la SD. Et là le rpi boot beaucoup plus vite. Suite aux conseils de démarrage, je fais un petit

sudo apt-get update
puis
sudo apt-get upgrade
qui prends bien aussi 30 min. Et ensuite je me contente pour le moment d'un
sudo apt-get install vlc rtorrent
Le premier, VLC, est connu de tous mais le second est un client torrent en ligne de commande. Il faut savoir que le rpi est un peu poussif pour faire tourner Raspbian. Alors je compte me contenter d'outils light. Après un peu d’appréhension, un petit
man rtorrent
me renseigne sur les commandes utiles ; en l’occurrence un Backspace me permet d'ajouter un lien torrent ou magnet et ensuite la navigation avec les flèches suffit pour contrôler tout ça.

Midori, le navigateur le plus abouti parmi ceux light reste aussi un peu poussif. Surtout quand on tombe sur des pages avec pubs ou animations... Je pense me tourner vers lynx qui est un navigateur en mode texte qui suffit largement je pense pour récupérer quelques liens torrent.

Avis final

Je suis très content de cet achat, la mise en place est très rapide et on accède rapidement à un environnement qui tourne bien. Malheureusement je pensais avoir des meilleures performances même si je ne m'imagine pas mettre LibreOffice ou Firefox sur cette plateforme...
Au final, je me demande si ça ne va pas me servir d'ordinateur principal... Je suis encore en train de chercher l'usage au long terme même si je sais déjà que je ne vais pas en faire de la domotique ni de serveur auto-hébergé - tout du moins pour le moment....

Tags de l'article : hacking, retour d expérience, rpi

Les distributions pour le Raspberry Pi

21/05/2013 - 9 commentaires

Cela faisait longtemps que je louchais dessus. Je l'ai acheté jeudi dernier, nous sommes mardi et le colis est arrivé aujourd'hui. Petit retour sur ma quête et surtout l'épineux sujet de la distro

Raspberry-Pi-card.jpg

Tout d'abord, pourquoi un Raspberry Pi (aka rpi), qu'est-ce qui m'a amené à m'y intéressé ? Ensuite, comment le trouver, où ai-je acheté le mien ? Et enfin quelle distribution choisir, qu'est-ce qui devrait me convenir ?

Pourquoi un rpi ?

  1. C'est pas cher, sachant que la carte nue est à 35€.
  2. Ça consomme peu, soit quelques Watt.
  3. C'est vraiment peu encombrant, la « taille d'une carte de crédit ».

Où l'acheter ?

La fondation rpi n'en vend pas directement, il faut passer par un revendeur.
Vous avez le choix :
Pour ma part, je suis passé par Farnell, via le revendeur spécialisé français kubii. J'ai fait mon panier sur les 3 sites (Amazon, RS, kubii) et c'est kubii qui était le plus intéressant, à savoir 75€, frais de port compris pour :
  • 1 Raspberry 512Mo modelB
  • 1kit de connexion : clavier (qwerty, c'est tellement mieux), souris, câble hdmi, câble jack, câble ethernet
  • 1 boîtier de protection

J'ai acheté une carte SD de 16Go classe 10 de marque Transcend à côté, chez Amazon. J'avais exactement ce que je voulais pour moins cher que chez kubii qui ne propose que des classe 4.

Au final, mis à part l'alimentation (et l'écran bien sûr, mais ça j'ai ma TV), j'ai un ordinateur qui convient pour mon besoin à 90€. Qui dit mieux ?

Quelle distro ?

Déjà, il faut aller voir le clair résumé sur elinux.

Pour ma part, voici ce que j'ai retenu :
  • Debian
    La base par défaut.
  • Raspbian
    Un Debian orienté pour le Raspberry.
  • Raspbmc
    Idem que Raspbian : basé sur Debian (basé sur Raspbian ?) mais avec XBMC installé nativement.
  • OPENelec
    Une distro à part entière qui fait nativement tourner XBMC et rien de plus.

À savoir que mes critères sont les suivants : une distribution assez courante (je vais pas m'amuser à installer Chromium OS), assez éprouvée pour le rpi (pas de Ubuntu qui ne gère pas le ARMv6), qui gère le full HD, avec laquelle je peux « m'amuser un peu » (naviguer sur internet, utiliser VLC, un client torrent, ...), qui pourra accepter un peu de bidouillage pour des nouveaux périphérique (clef wifi, bluetooth, clavier avec trackpad, ...) et pourquoi pas qui offre une interface agréable de media center.

Je ne sais pas encore quelle distribution installer, mais je pense me tourner peut-être vers Raspbmc ou Raspbian. Je pense ainsi ne pas avoir trop de crainte lors de l'installation et n'ai pas non plus un système trop optimisé qui m'enlèverait certaines fonctionnalités de confort.
Il faut aussi que je vois le type de bureau sachant que j'ai une préférence pour XCFE qui est bien léger.

Avez-vous des conseils à me fournir ? ? ?

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Pour continuer la lecture : les tutos rpi de elinux

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Source : image Flickr de Clive Darra - CC BY SA (2.0)

Tags de l'article : hacking, retour d expérience, rpi

Hacking de mon sac EDC

15/05/2013 - Commentaires fermés

EDC ? Every Day Carry, bien sûr, derrière cette notion de « survivaliste », il y a le fait que je transporte tous les jours un sac a dos qui contient de objets « au cas où ». J'ai déjà parlé de l'achat et premières impressions dessus, mais plus récemment, je me suis lancé pour l'arranger un peu et l'alléger.

J'ai récemment fait un article sur mon sac. J'avais parle de ses défauts qui sont par exemple le système amovible qui ne sert presque à rien et la poche à eau inutilisable.

J'ai donc un soir décide de m'y attaquer : objectif :
  1. Retirer la sangle ventrale qui ne me sert absolument à rien au quotidien et rarement en rando. Alors que j'utilise peu ce sac en rando, je n'en ai donc aucun bénéfice. Le seul intérêt est pour le système amovible mais comme je l'ai dit, ce n'est intéressant qu’éventuellement sur la neige et je n'ai pas prévu d'aller au ski cette année...
  2. Enlever le système permettant de glisser une bouteille d'eau ou poche a eau : inutilisable.
  3. Le sac présente pas mal de petit rangement. Il y a au total 3 petites pochettes, au moins une de trop : hop, j’enlève celle la moins accessible
  4. Enfin retirer les étiquettes qui ne servent à rien.

Poids de départ : 688g
(poids plein avec le contenu : 1895g)
Quelques photos...

La sangle ventrale que je clipse vers l’extérieur pour ne pas être gênant :
IMG_20130425_231908.jpg
La fixation de chaque côté de la ventrale permettant le système amovible/rotatif :
IMG_20130425_231956.jpg IMG_20130425_232023.jpg
L'intérieur avec la pochette à supprimer et la sangle pour la poche à eau :
IMG_20130425_231929.jpg
Et enfin voici mes outils qui sont des plus rudimentaires : couteau pour couper / enlever les fils ; briquet pour "souder" le tout
IMG_20130425_232123.jpg

Je suis donc arrivé à un poids final de 570g : bilan - 118g de gagné soit 17%. Sachant que je n'ai pas enlevé les clips de la bretelle qui permet de la décrocher et faire tourner le sac. Ces clips pèsent environ 30g.

Quelques photos du résultat.
IMG_20130426_000428.jpg IMG_20130426_000408.jpg IMG_20130426_000401.jpg

Noter que certaines personnes de Randonner-leger vont trouver ce sac lourd. Mais il faut savoir que j'ai privilégié l'aspect esthétique et pratique au quotidien. Il y aurait moyen de retailler encore dedans (les plaques en mousse sur le devant, les doublures de tissus sur les bretelles, ...).
Et au contraire, d'autres personnes pourront penser que c'est bizarre de s'embêter autant pour gagner « quelques grammes ». Mais c'est toujours ça de gagné et dans mon cas j'ai surtout enlevé la ventrale qui était 1/inutile, 2/pas joli.

Je reviendrais prochainement sur le contenu de mon EDC, car je trouve ça sympa ce petit "barda" que je transporte tous les jours et qui change avec les saisons.

Tags de l'article : hacking, materiel, rando, retour d expérience

Retour d'expérience sur le sac à dos Decathlon Wedze Reverse Compact Stripes

07/05/2013 - Commentaires fermés

J'ai récemment acheté un nouveau sac à dos, sorte de cadeau de noël en retard. Et je dois dire qu'il est bien, mais... il a encore des défauts (qui sont sensés être ses qualités).

sac-a-dos-decathlon-wedze-reverse-compact-stripes.jpg

Je l'ai acheté principalement pour remplacer mon iliader 30L. Il faut savoir que l'usage de l'un comme l'autre est surtout une utilisation quotidienne, c'est à dire de manière urbaine voire sportif (randonée à la journée, éventuellement ski).
J'ai déjà eu l'occasion de le tester durant 3h en rando. J'y ai fait rentré (en mode 13L) : pharma, portefeuille/clefs, couteau et « petit bazar », bouteille 2L, polaire légère - bonnet - gants, popotte + réchaud 2 personnes, barres de céréales.

Caractéristiques remarquables :
600g, 35€, volume modulable pour gagner 10L,
Ce modèle fait partie d'une série destinée au ski et donc la caractéristique de modularité a un intérêt pour l'usage sur un télésiège.

Caractéristiques vendues par le site :
  1. « Facilité d'utilisation - Concept exclusif REVERSE qui permet au sac de pivoter rapidement.
  2. Modularité - Passe de 15 à 23 L en un tour de main, zip frontal de la poche principale.
  3. Multi-compartimentage - 1grande poche fourre tout, 1 poche ordinateur, 1 dans le dos, et 2 poches filet.
  4. Protection contre les chocs - Panneau frontal doublé de mousse 4mm PE dure, et dos en mousse 8 mm EVA.
  5. Compatibilité - Sortie pipette pour poche à eau.
  6. Stabilité - Les sangles pectorales et ventrales permettent d'assurer la stabilité du sac. »
Qualités :
  • Vraiment léger, ne se sent pas sur le dos.
  • Rangements internes vraiment bien pensés.
  • Modularité de volume réellement fonctionnelle.
Défauts :
  • Système de détachement grinçant et complexe (donc trop lourd).
  • Système de poche à eau réellement inutilisable.
  • Système reverse compliquée : marche mal sur une surface un peu accrochante (coton, synthétique non "ciré" ; probable que cela marche convenablement sur vêtement de ski), nécessité de passer le bras dans la bretelle pas évident, manipulation un peu longue (alors autant le détacher et le porter en ventrale), et surtout plus vous serrez la ceinture, plus cela déséquilibre la bretelle. Et ce dernier aspect est bien le pire défaut : on constamment l'impression que le sac est déréglé...

En bref, je suis content du sac, même très content. Cependant le système « intelligent » ne l'est pas du tout... Je vais devoir sortir mon aiguille de couture et du fil pour arranger tout ça.

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Retour, 3 mois après l'écriture du brouillon de cet article. Je l'ai depuis utilisé quotidiennement et aussi pour son destin : le ski durant 1 semaine. Bilan : volume et arrangement vraiment interessant mais malheureusement entaché par les défauts sus-cité. Cependant au ski le système modulable était sympa, mais sans plus. J'aurai très bien pu m'en passer. Du coup j'ai en projet de donner quelques coups de couteau dans ce sac. Bien entendu je vous ferai un retour !

Tags de l'article : MUL, retour d expérience, sport

Retour d'expérience sur le Groove Stove

06/05/2013 - Commentaires fermés

Toujours à la recherche du réchaud à alcool idéal, récemment une nouveau modèle est sorti le « Groove Stove ». J'ai essayé de le fabriquer moi-même. Rapide retour sur ce réchaud.

Un japonais, du nom de LittleBitWorks (JN), a alimenté son compte Youtube de plusieurs vidéos.
IMG_20130504_234342.jpg

Repéré par Phil67 il a lancé une discussion sur randonner-leger en avril.
Ce réchaud à alcool DIY semble vraiment simple à fabriquer :

Voici un résumé pour ceux qui n'ont pas regardé la vidéo d'explication. Il faut découper le bas du canette, de manière droite à environ 35mm de la base. Ensuite il faut découper un anneau dans la partie supérieure d'un peu plus de 40mm. A l'aide d'un objet fin et plat, il faut plier en corolle cette anneau de manière régulière. Puis insérer l'anneau dans la base. Enfin mettre une petite quantité d'alcool.
Après allumage, l'alcool va chauffer et remonter par capillarité dans l'interstice entre les deux parois.

Il existe plusieurs variantes.
  • Le diamètre :
    • Gros « classique » de 66 mm
    • Petit style « energy drink » de 53 mm
    • Micro avec des bougies chauffe-plat
  • La rigidité :
    • Rigidité simple avec un anneau à partir du centre de la canette
    • Rigidité forte en conservant l'anneau supérieur de la canette
  • Capacité - avec une paroi interne plus ou moins importante
  • Rapidité
    • En augmentant la différence de hauteur entre la paroi interne et la paroi externe
    • En ajoutant un support de popotte qui laisse en espace entre le sommet du réchaud et la base du récipient
  • Poids / Résistance
    • Plus lourd et sujet à la corrosion : canette en acier (aimantable)
    • Plus léger, sans corrosion et conservant moins la chaleur après usage : canette en aluminium (non aimantable)

Partant de là, tous les réchauds auront des usages et des performances différentes.
Pour ma part, j'ai voulu me lancer dans un petit (pour ma popotte de 500mL) avec une canette d'energy drink en aluminium, rigide (avec le sommet de la canette). Au niveau des dimensions, je suis parti sur quelque chose de classique : un peu moins de 35mm pour la paroi externe et un peu moins de 45mm pour la paroi interne.

Résultat 1  : inutilisable ! Les cannelures n'étaient pas assez régulière. Bilan, seules 2-3 cannelures sur un côté permettaient la capilarité et donc je n'avais des flammes que de cet endroit.

Modification : ne disposant que d'une petite canette, j'ai découpé une bande métallique (env. 45mm ?) dans une grosse canette. J'y ai fais des cannelures un peu à l'arrache sans modèle, je l'ai introduit et ajusté dans la même base de petit canette.

Résultat 2  : cela fonctionne du tonerre ! La rigidité n'est plus au rendez-vous mais ce n'est pas grave. Je trouve ce réchaud encore plus simple à fabriquer qu'un P3RS.

Bilan : je n'ai pas gagné de poids par rapport à mon ancien réchaud mais en tout cas il est plus fin et peut être modifié en découpant dans la paroi interne ou la paroi externe sans inquiétude. Au niveau des performances, j'ai du mettre env. 20mL d'alcool et env. 350mL a bouilli en env. 7 minutes (ça fait beaucoup de « env. »).

Bref, selon moi le « groove stove » est l'avenir du réchaud à alcool Do It Yourself car il est très simple et ses performances sont ajustables facilement en fonction du besoin.

---
Plus de lecture sur randonner-leger.
Une vidéo sur le Micro-Groove stove, celui que j'aimerais tester de construire prochainement.
Un autre tuto en ligne.

Tags de l'article : DIY, materiel, mul, rando, retour d expérience


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