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Intéressant ça. Il y a notamment :
Il divise les « bullshit jobs » en cinq catégories :
Les « larbins » ou « faire-valoir », servant à mettre en valeur les supérieurs hiérarchiques ou les clients
Les « porte-flingue » ou « sbires », recrutés car les concurrents emploient déjà quelqu'un à ce poste, et dont le travail a une dimension agressive
Les « rafistoleurs » ou « sparadraps », employés pour résoudre des problèmes qui auraient pu être évités
Les « cocheurs de cases », recrutés pour permettre à une organisation de prétendre qu'elle traite un problème qu'elle n'a aucune intention de résoudre
Les « petits chefs » ou « contremaîtres », surveillant des personnes travaillant déjà de façon autonome.
via https://fr.wikipedia.org/wiki/David_Graeber
via https://bonpote.com/pourquoi-jai-enfin-quitte-mon-travail/
via https://ecirtam.net/opennews/?jHWSGw
La vidéo trop mind-blowing !
via Prendre de la hauteur - Framablog
La notion de « convivial » est intéressante :
Illich définit trois critères indispensables pour qu'une instrumentation ou une institution soit considérée comme juste ou conviviale :
- elle ne doit pas dégrader l'autonomie personnelle en se rendant indispensable;
- elle ne suscite ni esclave, ni maître;
- elle élargit le rayon d'action personnel.
En lisant cet article, je ne peux pas m'empêcher d'imaginer le dessin d'un chat noir avec un gilet jaune :-)
https://files.nekoblog.org/uploads/imgs/lemonde-2020.02.14-anarcho-syndicalisme.png
Film Jacques Mesrine : Ennemi Public Nº1
J'ai l'impression de lire la transcription de l'œuvre de Alain Damasio « Fragments Hackés d'un Futur qui résiste »
« Dieu est, donc l'homme est esclave. L'homme est libre, donc il n'y a point de Dieu. Je défie qui que ce soit de sortir de ce cercle, et maintenant, choisissons. »
« Devenir libre est une maladie qui se transmet par le sang et le sperme. Une fois contractée, aucun patron, aucun gouvernement, aucune prison ni aucune arme ne vous en guérisssent. C'était cela qui me rassurait quand je voyais les enfants courir dans les village : ils étaient déjà atteints, ils étaient tous malades, gangrenés de liberté... »
via La Zone du Dehors de Alain Damasio -- ISBN 978-2-07-036133-5 (toujours !)
", il n’y a pas de cause supérieure à l’individu ; même l’anarchisme n’est pas une cause pour laquelle l’individualiste se sacrifiera.
L’idée n’est pas de se retrouver seul contre les autres, tel un ermite asocial, mais de rechercher sa liberté avec celle des autres. Le commun a beaucoup de sens et d’intérêt, et prétendre qu’un individu puisse vivre en dehors de toute société est un mensonge. L’individualiste part de lui-même, il est le centre de ses préoccupations, de ses luttes contre les dominations. C’est pourquoi il ne se définit pas par une appartenance qui le dépasserait – identitaire, sociale, communautaire ou de classe –, mais par ses choix conscients et son éthique personnelle."
"... que des jeunes radieux se jetaient sur les réacteurs, se ruinaient la vie pour un gain aussi rapide que leur santé serait épémère. Ils le savaient bien. J'avais déjà discuté avec eux : ils le savaient. Ils s'en foutaient. Peut-être y voyaient-ils une manière de suicide élégant. Et pourquoi pas ? Pourquoi ne pas faire de sa vie un météore si l'on voulait briller ?"
"Si le Dehors ouvrait pour moi sur l'Autre que Cerclon :, sur quelque chose qui n'avait plus rien à faire avec la civilisation, la radzone incarnait l'Autre de Cerclon : l'autre face d'une médaille industrielle efficace et lisse : face du rebut, du rugueux et de l'improductif"
via La Zone du Dehors de Alain Damasio -- ISBN 978-2-07-036133-5
Petite réflexion sur l'avancement de nos États face aux récentes actualités :
« Il y a quelques centaines d'années, on allait conquérir des pays pas encore colonisés pour développer la puissance d'un pays.
Il y a quelques dizaines d'années, on allait faire la guerre à d'autres pays pour aller sauver des bouts de territoires.
Depuis quelques années, on s'attaque à la seule menace qui reste : l'intérieur ! Nos gouvernants s'attaquent aux citoyens en bafouant les libertés fondamentales au nom de "menace terroriste". Dans un monde où la paix entre pays est une norme, le dernier ennemi sur lequel porter les efforts ce sont nous : le ciment de la société, les citoyens d'un pays ; quelle tristesse ! »
Intéressant ça !
Sympa cette initiative : «
Dans les camps de concentration, le triangle rouge était le signe cousu sur la veste des prisonniers politiques, celles et ceux qui se sont opposés à l'idéologie nazie.
Aujourd'hui, le pin's Triangle Rouge est le symbole de la résistance aux idées d'extrême droite.
Le porter, c'est participer au cordon sanitaire citoyen pour une société libre, démocratique et solidaire. »
Oooouh, que c'est intéressant ça !
On est justement le 1er mai, et j'ai reçu récemment un petit papier qui ressemble à ce dont ils parlent.
Je vais aller revoir ça tranquillement !
Edit : et puis le lien vers la vidéo du "spectacle" complet : https://www.youtube.com/watch?v=cqIcOaKAX4k . Dure 2h30 mais sacrément intéressant !
Aaaha ! Quel bon son et surtout cette voix qui apporte ces paroles mythiques.
Mmmh, intéressant ça ; je cite :
« Le GROS avantage du NFC (comme de Monéo) est pour les banques, pas pour nous. Avec la monnaie qu'on a tous dans les poches, quelques pièces et billets chacun, ça fait des millions (milliards ?) d'euros qui restent hors de portée des banques. Avec le NFC, cet argent est virtuellement dans nos poches, mais réellement à la banque. A partir du moment où je retire un billet dans un distributeur, jusqu'au moment où ce billet y retourne, il voit du pays mais ne "travaille pas" POUR la banque. Avec du paiement électronique NFC / Monéo, le billet reste à la banque jusqu'à ce que je m'en serve. Elle peut donc en faire ce qu'elle veut jusqu'à ce moment-là (voire un peu plus tard avec toutes les histoires de débit différés / délais de traitement de paiements interbancaires, etc). Et les banques n'ont pas tendance à laisser l'argent dormir. »
Depuis quelques semaines, je paye uniquement en cash ! (sauf les trucs fastidieux : prélèvement automatique, borne de créditage de compte perso, ...).
Et c'est très intéressant :
- je mesure bien mieux la valeur des choses ;
- je me bloque au budget fixé à l'avance ;
- je ne laisse pas de trace (à mon banquier) des endroits que je fréquente ;
- c'est pas si long ;
- ça me permet d'avoir de la monnaie pour payer des cafés à la machine :-D