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C'est très intéressant ça (quand on s'intéresse à la langue française). Ce type explique l'importance, ou la place, de l'accentuation ( “stress”) des syllabes en anglais :
- le “lexical stress” : a contest // to contest
- le “prosodic stress” : I wantthat // I want that (ce que l'on peut avoir en français aussi)
Il explique le rythme dans la poésie shakespearienne :
there __once__ was
a __man__ from
Nan __tuck__ et
C'est ce qu'il nomme “iambic pentameter” !
Par contre, en français, on a les alexandrins ; ce qui est difficilement transcriptible en terme de rythme avec les mots anglais.
There is a silence where hath been no sound,
There is a silence where no sound may be,
In the cold grave — under the deep deep sea,
Or in wide desert where no life is found,
Which hath been mute, and still must sleep profound;
No voice is hush'd — no life treads silently,
But clouds and cloudy shadows wander free.
That never spoke, over the idle ground:
But in green ruins, in the desolate walls
Of antique palaces, where Man hath been,
Though the dun fox, or wild hyena, calls,
And owls, that flit continually between,
Shriek to the echo, and the low winds moan,
There the true Silence is, self-conscious and alone
Quand ils sont venus chercher les socialistes, je n'ai rien dit
Parce que je n'étais pas socialiste
Alors ils sont venus chercher les syndicalistes, et je n'ai rien dit
Parce que je n'étais pas syndicaliste
Puis ils sont venus chercher les Juifs, et je n'ai rien dit
Parce que je n'étais pas juif
Enfin ils sont venus me chercher, et il ne restait plus personne pour me défendre.